L'affaire "Jack l'Eventreur" en quelques mots


Londres, 1888. En quelques mois, un tueur terrorisa le quartier de Whitechapel en commettant cinq meurtres atroces. 



C'est le 31 août 1888 que celui que l'on surnomma "Jack the Ripper" entama sa série de crimes en tuant sauvagement une prostituée, Polly Nichols. A l'époque et dans ce quartier défavorisé, les meurtres de prostituées n'étaient pas exceptionnels mais c'est son "mode opératoire" qui distingua l'Eventreur notamment en raison des mutilations de plus en plus horribles qu'il infligeait à ses victimes. 

La presse de l'époque s'empara rapidement de l'affaire, d'autant plus que Scotland Yard échoua à identifier le coupable. De nombreux suspects furent entendus mais la police n'en tira officiellement rien de concluant. Bien sûr les moyens dont disposaient les enquêteurs pour mener leurs investigations étaient bien limités : pas de relevés d'empreintes, encore moins de tests ADN, seule restait la solution de l'appel à témoin. 






Une énigme policière, donc. Et de nombreux ripperologues qui, depuis, tentent de défendre leurs thèses, certaines fantaisistes, d'autres soigneusement étayées, sur l'identité véritable du criminel : de Stephen Knight, en 1986, avec son ouvrage Jack The Ripper : The Final Solution à la romancière Patricia Cornwell qui publia en 2002 Jack l'Eventreur : Affaire Classée, Portrait d'un tueur... en passant par Russel Edwards qui, à l'automne 2014, assura qu'Aaron Kosminski, un barbier d'origine polonaise, était bien le fameux Jack.

Une affaire encore ouverte et qui continue à appeler les hypothèses, irrépressibles... Mais au-delà du sensationnel (pensons aux sinistres clichés des cadavres pris à l'époque), au-delà du mystère, au-delà de la quasi légende urbaine et de la mythique figure de l'Eventreur, n'oublions pas les cinq victimes avérées du monstre. Des femmes de petite condition, prostituées, passées à la postérité malgré elles : Madame Annie Chapman, Madame Catherine Eddowes, Madame Mary Jane Kelly, Madame Mary Ann Nichols (dite "Polly") et Madame Elizabeth Stride.